Au-delà de la peur, jouer son rôle

Le grand saut !

Vous avez l'impression qu'il est temps pour vous de faire le grand saut ? De devenir la personne que vous savez être au fond de vous et que vous n'avez encore jamais osé révéler. Oh bien sûr, il y a des résistances. Ca tourne en boucle, ça fait mal. Peur de mal faire, de ne pas être à la hauteur, de délaisser ceux que vous aimez. D'être prise en flagrant délit de prétention.

Qui suis-je pour prétendre « être quelqu'un » ? Mais qui êtes-vous pour « n'être personne » ? N'y a-t-il pas un entre-deux ? Un espace dans lequel « oui, vous êtes quelqu'un » et « oui, vous n'êtes personne ». Alors dans ce cas, allez-y ! Le champ est libre !

Longtemps j'ai cru que donner signifiait « s'oublier », s'effacer. Ne vous méprenez pas. Nous sommes loin du sacrifice ici. Au contraire ! Il s'agit de se rappeler qui l'on est vraiment et d'oser l'offrir. Si je m'autorise à le faire, alors j'autorise toutes les personnes qui entreront dans mon énergie à le faire également. Vous voyez, ce n'est vraiment pas de vous dont il s'agit... et en même temps cela passe inévitablement par vous. Vous ne pouvez pas faire l'économie de votre singularité !

OK donc maintenant, vous sentez que le désir prend le pas sur la peur. Mais elle est toujours là n'est-ce-pas ? Alors comment incarner ce que l'on est profondément malgré la peur ?

1- Renoncer à éradiquer la peur.

Elle sera toujours plus ou moins là. Jacques Brel a toujours vomi avant d'entrer sur scène. Les artistes ont toujours eu le trac. Ca ne les a jamais empêché de monter sur scène. C'est d'ailleurs l'actrice du début du 20ème siècle, Sarah Bernhardt, qui répondit à une jeune actrice se vantant de ne plus avoir le trac : « ne vous en faites pas, le trac, cela viendra avec le talent ». Accueillez la peur comme une amie qui se tape l'incruste. Avec le sourire, mais sans pour autant lâcher ce que vous êtes en train de faire.

2- « Jouer » son rôle.

Les enfants jouent au cow boy et aux indiens, au papa et à la maman. Ils font comme si. Vous ne serez peut-être pas immédiatement la personne pleine d'assurance que vous désirez être. Peut-être d'ailleurs n'est-elle qu'une image idéalisée de vous-même, qui ne sera jamais la réalité. Mais vous pouvez jouer à faire comme si. Vous pouvez jouer avec ça, laisser « du jeu » entre ce que vous dit votre mental et ce que vous faites concrètement. Avec de l'entraînement, ce rôle peut devenir une seconde peau. Peut-être même se révèlera-t-il être votre véritable nature...

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